Les élus à l'Assemblée Nat.
LES ÉLUS Á L’ASSEMBLÉE NATİONALE
VEULENT EFFACER DE L’HİSTOİRE
LA « BATAİLLE DE VERDUN ».
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Sİ CETTE PROPOSİTİON DE LOİ N°391, CONCERNANT L’APPELLATION DE LA « VOİE SACRÉE NATİONALE » VOTÉE LE 20 FÉVRİER 2014 PAR L’ASSEMBLÉE NATİONALE, EST TRANSFORMÉE EN LOİ ; ON EFFACE DE L’HİSTOIRE « LA BATAİLLE DE VERDUN ».
COMME NOUS ALLONS LE VOİR.
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La situation de la ville de Verdun au cours de cette bataille.
Prochainement sera célébré le centenaire de cette terrible bataille qui s’est déroulée dans le département de la Meuse.
Nombreux, sont ceux qui ignorent que le champ de bataille se situe aux alentours de Verdun :
Á :
DOUAUMONT BEZONVAUX
ORNES LOUVEMONT
VAUX BEAUMONT
CUMIERES FLEURY
HAUMONT ETC.
NEUF VILLAGES SONT DETRUITS.
Un peu d’histoire :
La ville de Verdun est située à l’arrière-front, au même titre que Bar-le-Duc, à la différence que, cette dernière a, aussi, été bombardée, mais n’a pas été détruite.
Le début de cette terrible bataille dénommée « Bataille de Verdun ».
Ce 21 février 1916 à 07h15-07h30, l’artillerie Allemande ouvre le feu dans la campagne Meusienne qui va être transformée en champ de bataille.
Sur le front d’une dizaine de kilomètres se dressent plus d’un millier de batteries Allemandes qui crachent au cours de cette journée un million d’obus.
La ville de Verdun est bombardée :
A partir de 08h15, l’artillerie Allemande s’acharne à bombarder avec des obus de 150 et de 180, la cité Verdunoise.
La gare n’est pas épargnée par ces bombardements. Rapidement les aiguillages, les voies ferrées sont entièrement détruites, d’où l’arrêt complet de la circulation des trains.
Dès le 22 février 1916 :
Les bombardements frappent la ville basse.
Au cours de la nuit du 24 au 25 février, plus de 70 obus de 380, s’abattent sur la ville haute, etc.
Un millier de civils s’obstinent à rester terrés dans leurs caves.
Quelques témoignages :
« La ville sur laquelle passaient, nuit et jour, des volés d’obus de tous calibres, criant comme des chats huants, n’était pas tenable ; etc ».
« ………Nous eûmes sous les yeux un spectacle inimaginable…..Tandis que les canons tonnaient en rafales, les obus autour et au-dessus de Verdun, roulaient les nuages comme la fumée légère d’un cigare, etc ».
Le 23 février :
L’ordre est donné d’évacuer la population.
Dans la nuit du 24 au 25 février :
La violence des bombardements, est telle, que l’évacuation immédiate est décidée.
La ville est désertée par ses habitants, la Mairie (Maire, Conseillers Municipaux) se sont installés à Paris.
Un témoin raconte :
« Les maisons s’écroulent sous les bombes, les incendies, les détruisent les unes après les autres ».
« Dans les casernes, les troupes et les organes de commandement subissent des pertes très élevées et seuls les souterrains de la citadelle offre un abri pour les services et les approvisionnements ».
« Les voies d’accès convergent vers la ville et le faubourg de Regret. Elles sont constamment bombardées par l’artillerie lourde et l’aviation Allemande ».
Revenons au 22 février 1916 :
C’est le jour de la mise en application de l’organisation des transports intensifs sur cette route qui deviendra après la guerre la « Voie Sacrée ».
Alors que les troupes sur le champ de bataille sont en partie décimées, les survivants sont épuisés, il est urgent de mettre en place la relève.
La Commission Régulatrice Automobile dans son organisation définitive, décide que la route comprise entre la gare de Sommelonne-Baudonvilliers et non plus Verdun à cause de l’intensité des bombardements ; comme nous venons de le voir :
- Mais au carrefour du Moulin-Brûlé situé à 8 kilomètres de Verdun,
- Sera entièrement réservée à la circulation automobile de l’Armée.
La distance à parcourir est de 75 kilomètres, 24H/24 et 7J/7. Les convois automobiles montants et descendants vont se succéder sans interruption.
AU CARREFOUR DU MOULIN-BRÛLÉ SİTUÉ A 8 KILOMÈTRES DE VERDUN.
Les camions s’arrêtent, les hommes en descendent, puis se rassemblent dans les champs. A pied, affreusement chargés, ils contournent Verdun, parcourent de nuit, 15 à 20 kilomètres pour atteindre les boyaux d’accès au champ de bataille.
Nombreux sont les témoignages des Anciens Combattants :
Henry BORDEAUX, Officier à Verdun, en 1916, Académicien, écrit :
« Sur la route de Bar-le-Duc à Verdun, à quelques kilomètres de la ville (Verdun) un carrefour a été aménagé pour le tournant des camions automobiles, c’est là que les régiments amenés pour prendre part à la bataille et relever les camarades en ligne, descendent des camions pour gagner leur secteur à pied ».
La bataille de Verdun, du 21/02 au 15/12/1916 :
C’est 300 jours, 300 nuits. Au cours de ces dix mois que durent les combats, il a été tiré 60 millions d’obus.
La violence des bombardements sur la ville est telle qu’elle est en ruine, une seule habitation sera épargnée.
Vouloir faire arriver la « Voie Sacrée » à Verdun est irresponsable, comme nous allons le voir :
L’intensité des bombardements est telle que, pour éviter que les soldats soient anéantis, avant leur arrivée sur le champ de bataille, ils descendent des camions en fonction de la gravité de la situation. Il y a plusieurs lieux de débarquement.
Nixéville, Blercourt, Rampont, Moulin-Brûlé et même Baleycourt et Regret.
Les élus souhaitent effacer de l’histoire, la « Bataille de Verdun ».
En transformant la proposition de loi, concernant l’appellation de la « Voie Sacrée Nationale » votée par l’Assemblée Nationale en une loi de la République.
ANTICIPONS
Cette loi est adoptée.
La « Voie Sacrée » ne s’arrête plus au « Carrefour du Moulin-Brûlé » comme le stipule la loi de 1923, mais à Verdun qui, en 1916, est sans cesse bombardée.
Les camions arrivent à Verdun, tous les soldats sont tués par les bombardements terrestres et par l’aviation, c’est-à-dire les ¾ de l’Armée Française, qui empruntent la route stratégique.
Faute de combattants Français, il n’y a pas de bataille de Verdun.
La guerre est terminée, les Français sont écrasés par les Allemands. C’est la honte, la ruine de la France qui devient Allemande.
Il n’y a pas de seconde guerre mondiale.
C’est l’histoire à la sauce LUX, GOSSELİN, etc.
Et voilà, comment nos protagonistes veulent transformer l’histoire.
Les auteurs principaux de cette affaire :
Arsène LUX, Maire de Verdun de 1995 à 2014.
Non seulement, il est à l’origine de cette tromperie, pendant une décennie, il a utilisé les morts de cette terrible guerre pour apostropher ceux qui ne soutiennent pas ses mensonges.
Il déclare :
« La ville de Verdun, est la gardienne de la mémoire de la bataille de Verdun ».
Le fait de prolonger la « Voie Sacrée » jusqu’à Verdun, comme il le demande, c’est condamner les soldats d’une mort certaine sans avoir la possibilité de pouvoir réagir face à l’ennemi.
Le Député Philippe GOSSELİN :
Malgré le mail, et le courrier que je lui adressés, Philippe GOSSELIN, rapporteur de la proposition de loi basée sur le mensonge, à la tribune de l’Assemblée Nationale, a défendu celle-ci, bec et ongles.
Au perchoir, il se prend pour Georges CLÉMENCEAU.
Il rappelle avec véhémence, le rôle joué par cette route stratégique en 1916, au cours de la bataille de Verdun.
Qui, dit-on « n’aurait jamais du être déclassée ».
Pour sensibiliser l’Assemblée, il déclare :
« Comme à VALMY, c’est à Verdun que s’est faite l’unité de la France ».
Il ne comprend pas le boycott des Députés, qu’ils soient de droite ou de gauche.
Il termine cette envolée lyrique par :
« Emparons-nous du centenaire pour avancer ».
COMMENT PEUT-İL RAPPELER ÁL’ASSEMBLÉE NATİONALE.
- Le rôle joué par la route stratégique au cours de la bataille de Verdun.
Alors, qu’aujourd’hui, par son ignorance, il veut envoyer les ¾ de l’Armée Française, qui empruntent cette route stratégique, se faire tuer dans les camions.
PEUT-İL RESTER DÉPUTÉ ?
SOYONS VİGİLANTS !
Ceux qui se sont engagés dans cette affaire, vont vouloir faire parler d’eux au cours du centenaire de la bataille de Verdun en :
- Faisant transformer cette proposition de loi, basée sur le mensonge, en loi.
Vous trouverez scandaleux les agissements des Élus.
Vous souhaiteriez vous y opposer. Il vous suffit de signer cette pétition sur Internet :
Nous vous en remercions.
Christian BOULAY
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