Bar-le-Duc est associé à Verdun.

AU COURS DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

BAR-LE-DUC EST ASSOCIÉE A VERDUN

ET POURTANT….. !

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 Bar-le-Duc, ville rempart est le cœur de l’organisation et de la défense de Verdun.

 Sans cesse bombardée de 1915 à 1918, six cents bombes provoquent la mort de 300 personnes ainsi que la destruction totale ou partielle de 220 immeubles.

 La ville de Verdun :

 En 1916, elle est désertée par la population, ainsi que par les services administratifs. La Mairie s’est installée à Paris. Le 13 septembre, elle est décorée par le Président de la République Française et les représentants des Pays Amis.

 Les combats ne se sont pas déroulés dans la ville, qui n’a pas été occupée mais elle est en grande partie détruite.

 Les champs de bataille :

 Sont aux alentours de la ville :

 Douaumont, Ornes, Vaux, Bezonvaux, Louvemont, Beaumont, Cumières, etc.

 Bar-le-Duc (Meuse) :

 Au cours de cette guerre, elle subit les aléas d’une ville située à l’arrière du front occupé par l’armée française, et subit aussi, le couvre feu, les saufs conduits….

 Non seulement bombardée, la ville est sale, mal fréquentée, les faits divers sont nombreux…..

 Après la guerre, on se demande pourquoi faut-il attendre si longtemps, pour que, Bar-le-Duc, soit reconnue et honorée ?

 La presse alerte l’opinion publique en ces termes :

 « Bar a eu la chance de ne pas être détruite comme Verdun, ni hélas, comme tant d’autres de nos jolies et riantes petites villes meusiennes, mais notre cité est une blessure, une mutilée de la guerre ».

 « Tout de même ! ».

 « Espérons que le gouvernement n’oubliera pas Bar-le-Duc ».

 « Notre ville a bien mérité de la Patrie… » ?.

Et pourtant, le Président de la République est originaire de Bar-le-Duc :

Raymond POINCARÉ est Meusien, il occupe ce fauteuil de 1913 à 1920.

 Au cours de la guerre 14/18, il est venu plusieurs fois dans la cité, notamment avec son épouse….

 Quatre ans, après Verdun :

 Il faut attendre 1920 pour que Bar-le-Duc, obtienne cette citation :

 

« Ville de l’arrière front de Verdun, centre militaire important qui a été, de ce fait, exposé aux bombardements répétés de l’aviation ennemie, particulièrement entre 1916 et 1917. Malgré les pertes subies a toujours fait preuve du plus beau sang froid et d’un patriotisme ardent ».

 La croix de guerre lui sera remise par le Ministre André MAGINOT.

 Bar-le-Duc est complètement oubliée :

Si, aujourd’hui, le rôle joué par la ville au cours de cette guerre est ignorée, les responsables de cette situation sont les hommes politiques qui se sont succédés.

 Cet exemple :

 Pendant treize ans, Martine HURAUT et Bertrand PANCHER, DÉputÉ Maire de Bar-le-Duc, ont bloquÉ mon dossier.

 

Alors que j’œuvrais pour que la route Bar-Moulin-Brûlé/Verdun, traversant la ville de Bar-le-Duc, soit dénommée officiellement « Voie Sacrée ».

 Avec de tels comportements, il n’est pas surprenant que rien ne rappelle dans la cité des Ducs, les horreurs qu’ont vécues les Barisiens à cette époque. Heureusement qu’il y a des monuments……….., mais cela ne suffit pas.

 Ils n’ont, même pas une rue, à Bar-le-Duc et pourtant …….

En 1914, au cours de la bataille de la Marne, le Général SARRAIL, sauve Bar-le-Duc de l’invasion allemande ainsi que sa destruction. Le Kronprinz voulait détruire la ville du Président de la République, Raymond POINCARÉ.

 A la mort du Général, la ville de Bar, sollicitée pour aider au financement de la construction d’un monument ; les conseillers municipaux refusent.

 Sous l’insistance du Maire, ils changent d’avis.

 Lui non plus, n’a pas sa rue :

 En 1916 :

 Cet Adjudant, aviateur en permission, tailleur dans le civil, résidant à Bar-le-Duc, assiste à l’arrivée des avions allemands au dessus de la ville de Bar : c’est la panique.

 En passant à proximité d’un groupe de jeunes femmes apeurées, elles le traitent d’embusqué.

 Embusqué ! Lui, jamais !

 Il emprunte les escaliers de la côte Saint-Catherine, pour rejoindre le terrain d’aviation. Rencontre le Commandant d’une escadrille et lui demande un appareil. Celui-ci ne le connaissant pas, refuse catégoriquement de lui en prêter un.

 Malgré cette interdiction, notre vaillant aviateur, monte dans un avion et se lance à la poursuite des avions ennemis et en touche un, à Pierrefitte-sur-Aire, etc.

 Cet acte d’héroïsme lui vaudra quinze jours de prison.

 Il lui faudra attendre après la guerre, pour recevoir la légion d’honneur.

                                                              ETC.

 Nombreux sont les exemples d’héroïsme, mais ils ne sont pas tous remerciés comme il se doit.

 Lors des commémorations du centenaire de la guerre 14/18.

 A Verdun, Bar-le-Duc doit être associée aux manifestations historiques.

  

Christian BOULAY

 

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