Arsène LUX a trompé...2
ARSÈNE LUX – MAIRE DE VERDUN
DE 1995 A 2014
A TROMPÉ DES MILLIERS D’ÉLUS.
AINSI QUE SIX MINISTRES
DONT UN FUTUR PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.
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Une proposition de loi basée sur le mensonge !
- Suite 2 -
Le fait que la « Voie Sacrée » perde son statut de route nationale, fait réagir un jeune Verdunois.
« Je ne peux pas concevoir que la « Voie Sacrée » soit déclassée. C’est une exception, la seule et unique voie qui a sauvé la France pendant la grande guerre. Tous les moyens sont bons pour la sauvegarder, etc ».
Soutenu par le Maire de Verdun, lui aussi, s’adresse au Président de la République, au Ministre de l’Equipement……en leur adressant une lettre paraphée par cent trente élus.
Une pétition circule contre cette décision de déclassement, dont le but est d’obtenir cinq cents signatures.
Et c’est le silence, plus de nouvelles…..
Le Maire de Verdun, active le feu, en tentant de déloger le Centre Mondial de la Paix.
Alors que le Centre Mondial de la Paix, qui a une « vocation internationale » est installé dans l’ancien Palais Episcopale ; au cours d’une séance du Conseil Municipal, Arsène LUX, le Maire, fait voter la résiliation du bail établi pour cinquante ans, qui lie la ville à celui-ci. Pour le Maire, ce centre est un échec. Il souhaite occuper ce bâtiment pour y installer le Musée de la Princerie.
Nombreuses sont les réactions, notamment celle de Christian NAMY, Président du Conseil Général qui déclare :
« Je suis abasourdi, par la décision du Conseil Municipal de Verdun. Arsène LUX accumule les oppositions et travaille dans un esprit de destruction, etc ».
Mais pour celui-ci, c’est un coup d’épée dans l’eau. Son action n’aboutit pas. Il est contraint de respecter le bail qui prendra fin en 2038.
Il s’adresse aux 36 000 Maires de France.
Après avoir écrit aux Parlementaires, à différentes personnalités ainsi qu’aux responsables d’associations, il décide de faire appel aux Maires, en leur demandant de soutenir son action.
Les personnalités qui ont déjà répondu favorablement à sa demande, recevront la médaille de la ville de Verdun.
Cela devrait coûter la modique somme de 50 000 Francs à la ville.
Et il ajoute :
« Le coût n’est pas le plus important dans cette affaire, s’il fallait dépenser plus, je le ferai ».
Au cours d’une séance du Conseil Général :
Arsène LUX attire l’attention de l’auditoire en énumérant les soutiens qu’il a reçus, en particulier les 3 281 Maires.
Avec les finances de la Mairie de Verdun, il poursuit son action :
Il remet en mémoire au Chef de l’Etat, Jacques CHIRAC son dernier courrier. Il attire l’attention de celui-ci sur le fait qu’il est :
Président du Haut Conseil de la Mémoire Combattante.
Et que son Chef de Cabinet l’avait rassuré en lui disant :
« Que la volonté du gouvernement était de prendre des mesures d’inscriptions ou de classement du site afin de garantir le respect de la valeur historique de la ‘’ Voie Sacrée ‘’ ».
Il laissait entendre qu’une mission interviendrait d’ici au printemps.
Il espère une fois de plus, que cette lettre fera bouger les choses.
Dans un communiqué, le Maire donne ces précisions :
« La ville de Verdun s’est opposée dès l’origine au projet de départementalisation de la « Route Nationale Voie sacrée » par le gouvernement, déclassement malheureusement souhaité par le Conseil Général ».
« Pour mener ce combat, un appel a été lancé aux représentants politiques de la Nation, et en premier lieu aux Maires de France, ainsi qu’aux représentants des associations patriotiques ».
Il obtient la signature de :
- 5 282 Responsables Nationaux,
- 203 Parlementaires Nationaux et Européens,
- 8 Présidents de Conseils Régionaux et Généraux,
- 4 635 Maires,
- 296 Présidents Nationaux, Régionaux, Départementaux, d’Associations patriotiques,
- 137 Personnalités civiles ou militaires ?
- 10 561 personnes ont été trompées !
Fière de ces dédicaces.
A la suite d’une entrevue qu’il a souhaitée, il rencontre le Directeur du Cabinet du Président de la République, Jacques CHIRAC. Rassuré, il déclare :
« Il est tout aussi soucieux que moi de la conservation, mémorielle de la ‘’ Voie Sacrée ‘’ ».
La RNVS devient la RDVS et la VSN.
Il obtient que celle qui est dénommée Route Nationale de la Voie Sacrée (RNVS) soit désignée :
- Route Départementale de la Voie Sacrée (RDVS) pour devenir aujourd’hui :
« Voie Sacrée Nationale ».
Toutes les occasions, tous les motifs sont bons pour contrer le Président NAMY.
Lors de la dernière séance du Conseil Général, le Maire de Verdun en profite pour interpeller le Président de l’Assemblée et dit-on :
« C’est un véritable réquisitoire contre la politique budgétaire du Président NAMY ».
Il est le seul du département à voter contre le budget et les hausses de taxes proposées au cours de cette Assemblée.
La dénomination de la Route Départementale Bar-le-Duc/Moulin-Brûlé désignée « Voie Sacrée » devient officiellement « Voie Sacrée Nationale ».
L’Arrêté interministériel qui est reproduit ci-dessous, est signé par six Ministres, officialise l’appellation « Voie Sacrée Nationale ».
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MINISTÈRE DES TRANSPORTS, DE L’EQUIPEMENT,
DU TOURISME ET DE LA MER
Arrêté portant dénomination de la route départementale
reliant Bar-le-Duc à Verdun sur le territoire du département de la Meuse.
NOR : EQUM0600050A
Le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de l’aménagement du territoire, la ministre de la défense, le ministre des transports, de l’équipement, du tourisme et de la mer, le ministre de la culture et de la communication, la ministre de l’écologie et du développement durable et le ministre délégué aux anciens combattants,
Sur proposition de la mission d’inspection pour la préservation de la Voie sacrée dans le département de la Meuse,
Arrêtent :
Art.1ER – La dénomination de la route départementale assurant la liaison entre Bar-le-Duc et Verdun, communément désignée sous le nom de « Voie sacrée », est désormais « Voie sacrée nationale ».
Art 2.- Cette dénomination est utilisée, au fur et à mesure de leur remplacement, sur les dispositifs de signalisation routière. Elle est seule utilisée dans les documents administratifs, de quelques nature qu’ils soient, émanant des administrations, services ou établissements publics de l’Etat.
Art 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à PARIS.
Le ministre des transports, de l’équipement,
du tourisme et de la mer,
DOMINIQUE PERBEN
Le ministre d’Etat
Ministre de l’intérieur
et de l’aménagement du territoire,
NICOLAS SARKOZY
La ministre de la défense
MICHELE ALLIOT-MARIE
Le ministre de la culture
et de la communication,
RENAUD DONNEDIEU DE VABRES
La ministre de l’écologie
et du développement durable,
NELLY OLIN
Le Ministre délégué
aux anciens combattants
HAMLAOUI MÉKACHÉRA.
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Pour le Maire de Verdun, cet Arrêté interministériel, c’est :
« Cette reconnaissance est l’aboutissement d’un combat difficile entamé par la ville de Verdun pour pérenniser la dimension nationale de la Voie Sacrée ».
« Dans ce combat, la ville de Verdun a été rejointe par de nombreux responsables, etc ».
Arsène LUX profite de chaque occasion pour mettre au devant de la scène le dossier de la « Voie sacrée ».
Il reproche à certains élus de ne pas l’avoir soutenu dans l’action qu’il a engagée afin que cette route stratégique ne quitte pas le giron de l’Etat.
Il déclare :
« La Meuse peut-elle légitimement accepter d’être représentée au Parlement par des personnes ayant si gravement porté atteinte à la mémoire des centaines de milliers de victimes tombées au champ d’honneur pour la défense de la Patrie ? ».
Rien ne va plus entre Arsène LUX et Christian NAMY.
C’est le divorce alors qu’ils sont dans le même parti et se côtoient depuis quelques mois à l’Hôtel du département.
Le Président de l’exécutif Meusien lui reproche d’avoir critiqué dans la presse l’augmentation de la fiscalité.
A la suite d’une réunion, les Conseillers Généraux ont décidé son exclusion au sein de leur parti et par écrit, le Président lui signifie, ceci :
« Ils m’ont demandé de vous transmettre qu’ils considèreraient que vous aviez choisi par cette attitude de vous situer en dehors de la majorité départementale ».
Cette décision n’émeut pas le Maire de Verdun qui entre en « dissidence ».
Nous ne nous attarderons pas sur les nombreux conflits qu’il y a entre les deux élus, notamment au sujet de la citadelle. Après avoir été sous le contrôle du Conseil Général, après une décision de justice, elle revient sous le contrôle de la Mairie de Verdun.
Mais revenons à la « Voie Sacrée ».
Le Maire de Verdun poursuit son action et envoie des courriers à tous les élus et reproche à qui veut l’entendre que le Président du Conseil Général refuse d’appliquer l’Arrêté ministériel signé par plusieurs Ministres.
Dans ses courriers, il utilise des mots comme :
- Trahison,
- Dérives.
Et puis surtout, ceci :
- Cette condamnable décision marquera malheureusement et définitivement l’histoire du Conseil Général de la Meuse du sceau de l’indignité, etc.
C’est autour de ‘’ L’Est Républicain ‘’ de rentrer en conflit avec Arsène LUX.
Qui titre :
« La ville de Verdun se ridiculise ».
« Dénonçant le traitement de l’information par notre journal, Arsène LUX, en grand Démocrate, a fait voter une motion de défiance contre un de nos journalistes en Conseil Municipal ».
« Piteux ».
Il reproche à un journaliste de ce quotidien d’avoir repris dans les colonnes de celui-ci les propos qu’il a vociférés contre le Président du Conseil Général.
Comme il mélange tout, pour lui, la presse a sali la ville de Verdun ainsi que la mémoire des soldats morts pour la France.
JE RÉALISE QUE LE MAIRE DE VERDUN MENT.
Jusqu’à présent, je trouvais l’action du Maire de Verdun honorable, son combat pour que la « Voie Sacrée » reste nationale me surprenait.
Je connaissais le dossier, par les articles qui paraissent dans la presse.
Afin de compléter mes archives, j’écris au Maire de Verdun pour obtenir des informations concernant la « Voie sacrée ». Or, tous les courriers passent par celui-ci, et sont signés par lui.
Il me fait cette réponse :
« Comme vous le souhaitez, vous trouverez ci-joint la documentation relative à la « Voie Sacrée Nationale » qui a été dénommée par Maurice BARRÈS, inaugurée par le Président de la république Française Raymond POINCARÉ, etc ».
« Je vous adresse également ci-joint l’Arrêté interministériel qui, après départementalisation de la voie, confirme définitivement, à ma demande, le caractère national de cette artère ».
« La « Voie Sacrée Nationale » reliait Bar-le-Duc au champ de bataille de Verdun par Moulin-Brûlé. Dans Verdun et les alentours, les convois pouvaient emprunter différents itinéraires » etc.
Le Maire
Conseiller Général
Arsène LUX.
Je découvre cet Arrêté et je lis :
« Arrêté portant dénomination de la route départementale reliant Bar-le-Duc à Verdun sur le territoire du département de la Meuse, etc ».
Art 1er – La dénomination de la route départementale, la liaison entre Bar-le-Duc et Verdun communément désignées sous le nom de « Voie Sacrée », est désormais « Voie Sacrée Nationale » etc.
Je me frotte les yeux, je lis à nouveau cet Arrêté, il s’agit bien de la route Bar-le-Duc-Verdun.
Je recherche le texte concernant la loi de 1923.
Il est bien écrit :
Article unique.
Est classé, comme route nationale……….l’ensemble des voies vicinales du département de la Meuse qui relient actuellement Bar-le-Duc au carrefour du Moulin-Brûlé.
- Qui est situé à 8 kms de Verdun.
Et pourtant, dans son dernier courrier, il m’écrit :
« La Voie Sacrée nationale » reliait Bar-le-Duc au champ de bataille de Verdun par Moulin-Brûlé ».
« Dans Verdun et alentours, les convois pouvaient emprunter différents itinéraires… ».
JE NE POUVAIS PAS M’IMAGINER QUE LE MAIRE D’UNE DES PLUS PRESTIGIEUSES VILLES FRANCAISES POUVAIT EN ARRIVER LA :
TRONQUER L’HISTOIRE.
Pour contrer le Président du Conseil Général de la Meuse.
Et pourtant, c’est la vérité !
Depuis de nombreux mois, pour ne pas dire des années, je lis dans la presse le combat que mène le Maire de Verdun contre le Président du Conseil Général de la Meuse, avec comme prétexte la « Voie Sacrée ».
Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, je me passionne depuis de nombreuses années pour cette route stratégique, alors que j’utilise mes propres deniers.
Je décide de ne pas laisser faire le Maire de Verdun, qui veut transformer l’Arrêté en loi.
Son but c’est de faire arriver officiellement la « Voie sacrée » dans Verdun.
Christian BOULAY
(Voir suite 3)
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